Dernier atelier avant d’aller répéter dans la salle de danse de la MJC du Grand Cordel. Aujourd’hui la mise en scène doit être créée dans les grandes lignes car les derniers jours seront au service du travail de précision et de la répétition générale.
Aujourd’hui nous avons choisi de travailler séparément les lecteurs et les élèves acteurs. Les 6 lecteurs ont travaillé d’un côté avec Paloma Fernández Sobrino sur le rythme et la diction afin d’acquérir de l’assurance dans leur travail. De l’autre côté de la salle, les 20 autres élèves se sont affairés à créer une métaphore visuelle qui sera au service des lectures sous la forme d’une masse corporelle. Pour chaque lettre, la métaphore sera une masse de corps que l’on pourrait nommer « magma humain » réagissant au contenu des écrits. Il s’agit ici de symboliser la résonance que peut avoir une histoire intime écrite par un individu sur le monde.
À la lecture de chacune des lettres, cette masse se transformera pour représenter une nouvelle « photo » dans laquelle ils resteront immobiles le temps de la lecture. Les lycéens ont donc travaillé à la création de 6 « photos » qui évoluent dans l’espace et qui viennent accompagner chaque lecteur. Un travail loin d’être anodin car il n’est pas simple de se rendre compact à 20 et de rester figé le temps d’une lecture.
Enfin, nous avons terminé cet atelier avec un premier filage. Chaque lecteur a trouvé une place dans la masse compacte des corps de leur camarade d’où il pourra s’extraire en temps voulu. Nous avons pu commencer à travailler la mise en mouvement entre chaque lecture, lorsque le « magma » se transforme, les lecteurs s’incorporent ou s’en dégagent.
